Les figurines POP One Punch Man

Héros par passe-temps, chauve par accident, blasé par obligation. Saitama a tout donné pour atteindre une force absolue, et maintenant qu’il l’a, il s’ennuie. Pas de combat épique, pas d’ennemi capable de le pousser dans ses retranchements, juste une routine déprimante où le plus grand défi consiste à attraper les promotions du supermarché. Il pourrait écraser dieux et monstres d’un revers de main, mais personne ne le prend au sérieux, pas même lui. Après tout, quand on peut tout pulvériser en un coup de poing, où est le suspense ?

Un corps de métal surchauffé, des circuits vibrants sous l’impulsion d’une colère qui refuse de s’éteindre. Genos ne parle pas de vengeance, il la vit, il la respire, il la traque dans les flammes de son propre corps. Chaque combat est une course effrénée contre ses propres limites, chaque modification une tentative désespérée d’effacer son impuissance passée. Il s’entraîne sans relâche, cherche une force qu’il ne comprend pas encore. Saitama est son maître, un modèle qu’il respecte sans arriver à le percer. Car comment comprendre un homme qui possède tout sans rien en faire ?

Tatsumaki n’attend rien de personne. Elle ne tolère ni les faibles, ni les bavards, ni ceux qui gaspillent son temps. Quand elle se bat, les villes tremblent et les montagnes se plient à sa volonté. Elle est la plus puissante des héros de l’Association, et elle le sait. Son mépris n’est pas une façade, c’est une vérité qu’elle impose sans la moindre hésitation. Pourtant, derrière l’arrogance, une lassitude. Les monstres ne sont jamais à la hauteur, les héros sont pathétiques, et au loin, un chauve nonchalant lui tient tête sans même essayer...

Les héros ne sont pas les sauveurs qu’ils prétendent être. Garou ne veut pas renverser l’ordre, il veut le démolir, prouver que la force n’appartient pas à ceux que l’on glorifie. Il frappe, il encaisse, il se relève, il évolue. Rien ne l’arrête, personne ne lui dicte ses limites. Il devient autre chose, une créature qui dépasse l’humain, un monstre au-delà des monstres. Mais quelque part, dans cette ascension vers la terreur absolue, une question se pose : s’il gagne, si les héros tombent, que restera-t-il ?

Des siècles d’errance à travers l’espace, des planètes pulvérisées, des peuples réduits en poussière dans l’attente du combat ultime. Boros s’est préparé toute sa vie pour l’affrontement légendaire qui donnerait enfin un sens à sa puissance. Puis, d’un simple coup de poing, tout s’effondre. Son destin n’a jamais été de régner, ni de conquérir, mais de servir de pause publicitaire dans l’histoire d’un autre. Son corps se régénère, son énergie explose, il libère tout ce qu’il a. Mais la conclusion est inévitable. Il s’est battu comme un dieu, et il meurt comme un gag.

Les héros ne sont pas ceux qui gagnent. Mumen Rider n’a jamais vaincu un monstre, jamais arrêté une catastrophe, jamais changé le cours d’un combat. Mais il remonte en selle, encore et encore. Il n’a ni technique secrète, ni super-force, ni plan de secours. Juste une conviction inébranlable, une foi absurde en la justice, une volonté qui ne connaît pas l’abandon. Peu importe qu’il soit balayé d’un revers de la main, projeté à travers la rue ou ignoré par ceux qu’il tente de protéger. Il continue d’avancer, parce qu’il est un héros. Point final.