Les jeux vidéo Pokémon

Le voilà ! Attendu comme un Mewtwo en 1999-2000, le monde ouvert sans transition arrive enfin dans l’univers Pokémon. Et quitte à pouvoir se balader partout, autant que ce soit dans des paysages enchanteurs : la péninsule ibérique est ainsi un choix parfait.

Pour rappel, les jeux vidéo Pokémon de la branche principale fonctionnent toujours selon le même plan : le joueur devra capturer des Pokémon afin de créer une équipe efficace, à même de lui permettre de remporter des combats à la difficulté croissante contre les champions d’arène, et ainsi devenir le meilleur dresseur. Eh bien… si la mission reste la même sur Pokémon Écarlate et Violet, la liberté laissée au joueur lui permettra d’affronter ses rivaux dans l’ordre qu’il souhaite. Mais ce ne sera pas le seul objectif du titre.

Au programme ? 3 quêtes à accomplir pour finaliser l’arc principal et accéder à l’ultime scénario. Plus de 100 nouveaux Pokémon, ça y est, le glossaire des monstres de poche dépasse les 1 000 entrées. Et puisque l’on parle de nos bestioles préférées, les Légendaires accueillent en leur sein un nouveau groupe : les Trésors du Fléau.

De nouvelles mécaniques de jeu dont “En Avant !” – autorisant un Pokémon du joueur à affronter en toute autonomie des adversaires – et la Téracristallisation, système permettant à un Pokémon de changer de type pour atteindre son type Téracristal, viennent encore davantage enrichir un jeu qui se présente en 2025 comme un des meilleurs jamais proposés.

Dynamique mise en place lors de la génération précédente, les jeux vidéo Pokémon Écarlate et Violet sont également accompagnés de 2 extensions :

Retour à Rime City où le plus cynique des Pikachu n’est pas près de ranger au placard sa casquette de Sherlock Holmes kawaii. Fort d’une visibilité s’étalant sur différents supports – puisque vous n’êtes peut-être pas sans savoir que Détective Pikachu a eu droit à son adaptation cinématographique, avec un casting hollywoodien de premier plan – il était logique que la saga à énigmes se poursuive.

Et si le gameplay autant que les énigmes n’avaient pas donné de fil à retordre aux joueurs ayant connu les premières générations, il en est sensiblement de même pour cet opus. Attention, nous ne disons pas cela pour expliquer qu’il n’est absolument pas nécessaire d’être un Maître Pokéfan, ni même de connaître l’univers des Pokémon pour réussir à résoudre les énigmes, non. Ce n’est pas tant la connaissance que l’âge qui est à considérer, car encore une fois – et malgré la personnalité un peu borderline de la plus célèbre souris électrique – Le Retour de Détective Pikachu est à destination des plus jeunes.

C’est là tout le défaut de ce titre : une aventure d’une facilité déconcertante, qui enchante les enfants, mais risque de perdre les joueurs plus aguerris.

Faire du neuf avec du vieux, c’est devenu la marque de fabrique des studios travaillant sur la franchise Pokémon, avec plus ou moins de réussite, d’ailleurs. Alors, qu’en est-il de cette 9ᵉ génération ? Du bon ou du mauvais, tout dépend de ce que vous recherchez !

Prêt à dynamaxer vos Pokémon ? Si Nintendo et Game Freak savent capitaliser sur l’incroyable succès de Pokémon, il est normal de devoir procéder à quelques concessions avec un tel catalogue de jeu. Ainsi, alors que le nombre de Pokémon répertoriés dans ce genre dépasse les 800, seules 400 créatures ont leur place dans le Pokédex d’Épée et Bouclier. Parmi elles, des nouveaux venus, évidemment, embarquent quelques originalités, comme le Dynamax, offrant une poussée de croissance assez impressionnante aux Pokémon concernés.

Mais se renouveler sur la durée n’est pas chose aisée, et Pokémon Épée et Bouclier souffrent peut-être d’un léger manque d’innovations. Pas de quoi refroidir les Pokéfans, nous vous rassurons !

Constatons d’ailleurs les bonnes idées liées aux Terres Sauvages, cette zone ouverte pleine de surprises. Parmi elles, le Poké Camping et ses mini-jeux de soins et de cuisine, sans oublier bien sûr l’essence même de la saga : la chasse aux Pokémon. Celle-ci ne laissera d’ailleurs plus sa place à l’aléatoire, puisque vous saurez en regardant la carte quelles créatures vous entourent, à l’exception des monstres cachés dans les hautes herbes.

À noter la sortie de 2 extensions :

14 années séparent Pokémon Diamant et Perle de leur réédition Diamant Étincelant et Perle Scintillante. Autant dire que les nouveautés ont été nombreuses durant ce laps de temps, tandis que les technologies utilisées par les plateformes n’ont cessé d’évoluer. Il est donc logique d’attendre beaucoup de ces nouvelles versions !

Avec un design travaillé et des graphismes améliorés, l’ensemble donne une sensation visuelle proche d’Animal Crossing, tout en couleur et en rondeur. Les mécaniques de jeu ne sont pas révolutionnaires et mettent autant à l'honneur du gameplay récemment vu dans les derniers opus que des approches plus anciennes. Ainsi, parlons de suite de l’élément qui fâche le plus : l’impossibilité de désactiver le Multi-Exp, cette fonctionnalité qui répartit les XP gagnés sur tous les Pokémon de l’équipe, et plus seulement sur le gagnant du combat.

Maintenant que ce vilain caillou dans la chaussure est traité, nous pouvons aborder les points positifs, comme par exemple la Tour de Combat et le Parc Rosa Rugosa, apportant du contenu de qualité. Il faudra cependant compléter à 100 % votre Pokédex – en plus d’avoir vaincu la Ligue – pour accéder au contenu exclusif à Diamant Étincelant et Perle Scintillante. Autre bon point : les fonctionnalités en ligne avec le Global Trade System pour les échanges, et le Colisée, un tournoi exclusif au online.

Véritable raz de marée annoncé, Arceus sort enfin de la zone de confort propre à l’univers Pokémon et propose des nouveautés qui ne peuvent qu’enthousiasmer les plus anciens joueurs. C’est bien le défaut des jeux vidéo Pokémon : ils se renouvellent finalement assez peu, surfant sur un succès mérité, soit, mais sans prise de risques.

Premier chamboulement : des zones ouvertes. Finie l’aventure scriptée comme jamais et les PNJ au milieu du passage ! Les joueurs pourront profiter de la belle nature de Hisui et capturer des Pokémon en temps réel. Pokémon Monarques et Pokémon Barons rejoignent à ce titre le bestiaire désormais plus que conséquent de l’univers Pokémon.

Le système de capture est d’ailleurs revu et donne la part belle au craft, désormais possible sensiblement n’importe où, sous réserve d’avoir les bonnes ressources. Une fois les bons éléments entre les mains, vous pouvez orienter votre capture sur la discrétion ou l’attaque, où vous découvrirez les styles rapide et puissant en combat.

Une nouvelle mécanique fait également son apparition : le système de tâches. Votre héros aura des tâches à accomplir pour améliorer son rang et ensuite pouvoir progresser dans l’aventure. Ces tâches sont à voir comme de petites missions qui rajoutent de la substance à un scénario déjà proche de la perfection.

Il en manquait un. Un genre n’avait pas encore eu l'honneur d'avoir son jeu Pokémon. Mais c’est désormais de l’histoire ancienne, puisque le MOBA débarque dans l’univers des monstres de poche avec Pokémon UNITE. À l’image du plus célèbre des jeux de ce genre – League of Legends – 2 équipes de 5 joueurs devront autant défendre leur base que prendre celle de l’adversaire.

Pour ce faire dans Pokémon UNITE, rien de plus simple – sur le papier du moins – puisque des objectifs neutres sont éparpillés sur la carte et procureront un avantage non négligeable à l’équipe qui les obtiendra. Pareillement, les héros gagneront des points et de l’expérience en affrontant des adversaires contrôlés par l’IA ou des Pokémon sauvages. Les points récoltés devront ensuite être marqués dans les zones de but adverses, permettant à l’équipe en ayant déposé le plus de remporter la partie.

Finalement simpliste dans son approche des jeux de stratégie multijoueur en ligne, Pokémon UNITE arrive à mêler habilement les mécaniques classiques des jeux Pokémon avec des éléments de MOBA, offrant ainsi une expérience de jeu unique et davantage compétitive.

S’essoufflerait-on du côté des jeux annexes ? Certainement. Car la lassitude commençait déjà – après 25 ans – à toucher certains adeptes des jeux vidéo Pokémon de la branche principale. Alors soyons honnêtes et reconnaissons que les autres jeux ne servent qu’à combler le vide entre les grosses sorties, et la qualité s’en ressent bien souvent…

Adieu les badges, bienvenue aux épreuves ! Si sur le papier, un tel changement a vocation à chambouler les fondations mêmes de Pokémon, il n’en est rien dans les faits. Soyez sereins, vous aurez toujours à capturer des créatures – tant locales que plus habituelles – et à prendre part à des combats.

81 nouveaux Pokémon habitent la charmante région insulaire d'Alola, qui accueille également des Ultra-Chimères, de nouveaux talents et des capacités encore inconnues, dont les capacités Z, fortement utiles lorsque le héros manque de puissance.

Enfin, détente et loisir sont à l’honneur, avec les versions Poké de ces notions. La Poké Détente poursuit le chemin pris dans la 6ᵉ génération, où la relation avec ses Pokémon prenait une part bien plus importante dans l’histoire. Cette fois, des jauges d’affection, de satiété et de gaieté bien remplies permettront d’obtenir des bonus en combat. Le Poké Loisir – quant à lui – est un archipel dont il faudra débloquer les îles, sur lesquelles les Pokémon stockés dans le PC accompliront quelques missions en échange de récompenses.

Derniers opus à animer la Nintendo 3DS, les rééditions Pokémon Ultra-Soleil et Ultra-Lune semblent ne pas apporter de grandes nouveautés… Enfin, pas avant d’avoir atteint de belles dizaines d’heures de jeu, où toute l’attente se voit finalement récompensée comme il se doit.

Et, quelle récompense ! Un scénario joliment enrichi avec une “aventure après l’aventure”, où le Pokémon légendaire Necrozma prend davantage le devant de la scène, avec de nouvelles formes, dont sa forme ultime. Des personnages venant d’une autre dimension, de nouveaux ennemis pas si nouveaux que ça, mais suffisamment pour perdre les 2-3 au fond qui ne suivent que d’un œil ce qu'il se passe dans l’univers Pokémon… Ultra-Soleil et Ultra-Lune sont des jeux bien plus complets que grand nombre de rééditions sorties à ce jour.

Nouvelles capacités Z (et la possibilité de bénéficier d’une seconde en combat), nouvelles formes de Pokémon, ultra-brèches enfin mises en avant, ultra-chimères inconnues, les versions Ultra de Soleil et Lune apportent une réelle plus-value aux jeux de base.

Qui aurait pu croire que ces jeux étaient des remakes de Pokémon Jaune – sorti en 2000 en France – et qu’ils faisaient à ce titre partie de la série principale ? Les Pokéfans, évidemment, qui pourront s’en donner à cœur joie dans cette aventure où le Pokémon partenaire sera soit Pikachu, bien évidemment, soit Évoli.

Avec tous les Pokémon de la première génération, accompagnés de deux petits nouveaux – Meltan et Melmetal – les titres Let’s Go embarquent pléthore de nouvelles fonctionnalités. Parmi elles, les Méga-Évolutions, un tout nouveau système de capture – la Poké Ball Plus – et une connexion avec le plus grand succès mobile de la PokéTeam : Pokémon Go, permettant de transférer les Pokémon capturés via mobile vers le GO Park, le remplaçant du Parc Safari.

Au final, avec ces nouveautés, que reste-t-il de Pokémon Jaune ? La base emblématique de ce qui est toujours en 2025, l’une des licences vidéoludiques les plus aimées et rentables de tous les temps.

Nouveau plan de carrière pour Pikachu, qui – contrairement aux Pokéfans – se sera peut-être lassé de toujours faire la même chose, même s’il compte à son actif une vie bien plus remplie que la majorité d’entre nous ! Et si vous étiez adeptes de son naïf mais enchanteur “pika pika”, vous risquez d’être déstabilisés par cette version détective, étonnamment bavarde et cynique, accro au café autant qu’aux femmes.

Vous ne rêvez pas, Détective Pikachu est un jeu d’enquêtes où la mascotte des Pokémon devient le partenaire du héros, un jeune homme dont le père a disparu. Ils enquêteront ensemble sur cette disparition, ainsi que sur la substance R, véritable fléau rendant les Pokémon violents.

Si le titre n’est clairement pas de la trempe d’Ace Attorney, il saura plaire aux plus jeunes pour sa facilité d’accès et aux habitués de la saga pour les multiples clins d’œil disséminés çà et là au gré de l’aventure.

Les Pokémon auraient-ils des vues sur Minecraft ? C’est ce que pourrait laisser penser le style visuel cubique choisi pour l’occasion, mais la comparaison s’arrête là. Sur l’île Trois-Dés, le joueur, son drone Pokapi IV et son Pokémon partenaire doivent capturer, recruter et entraîner un maximum de monstres de poche.

Avec son esthétique particulière et son gameplay accessible, tous les joueurs – qu’ils soient néophytes ou habitués – devraient trouver l’expérience sympathique, bien que répétitive sur le long terme.

Anciennement Pokémon Masters, ce jeu mobile permet aux joueurs d’affronter les Dresseurs de la branche principale avec un tout nouveau personnage, dans des affrontements en 3 contre 3 en temps réel.

Le World Pokémon Masters est un tournoi où chaque dresseur ne peut utiliser qu’un seul de ses Pokémon, mais doit s’associer à 2 autres joueurs pour former une équipe de 3 dresseurs et 3 Pokémon. Le joueur devra ainsi contrôler une équipe de 3 duos dresseur-Pokémon, gérer et utiliser habilement les capacités mises à disposition, afin de capturer un maximum de créatures !

Comment réussir à maintenir l’intérêt des joueurs entre les grosses sorties, sachant qu’elles ont été particulièrement nombreuses au cours de cette 7ᵉ génération ? Eh bien, il est toujours possible de s’appuyer sur des valeurs sûres : jeux mobiles, rééditions, nouvelles moutures… Impossible de s’ennuyer !

Nintendo commence fort par un signal lourd de sens : pour la première fois, les jeux de la branche principale bénéficient d’une sortie mondiale, et non plus fractionnée en fonction des pays/continents. Mais c’est bien loin d’être la seule nouveauté à se mettre sous la dent !

Avec une optimisation visuelle Full 3D, l’apparition des Méga-Pokémon, Méga-Évolutions et Méga-Gemmes, le tout nouveau type Fée et 55 capacités originales, Pokémon X et Y promet du lourd. Il sera désormais possible de prendre part à des combats de hordes ainsi qu’à des combats aériens au sein de la belle région de Kalos, inspirée de la France. Et quitte à être dans des lieux que le monde entier nous envie, autant immortaliser l’instant, non ? Des coins photos sont justement prévus, ainsi qu’un studio à Illumis pour créer un mini-film sur vos aventures.

Plus que jamais, la relation que vous entretenez avec vos Pokémon aura un impact sur le jeu. La Poké Récré et le SPV sont là autant pour vous permettre de tisser des liens de qualité avec vos protégés que pour en améliorer les statistiques. Sous forme de mini-jeux, il y a fort à parier que les joueurs apprécieront de pouvoir ainsi prendre soin de leurs Pokémon.

Simultanément à la sortie de X et Y, il est à noter l’apparition de la Banque Pokémon, outil permettant aux joueurs de stocker et de gérer leurs monstres de poche via le cloud. Le Poké Transfert, en lien avec la Banque Pokémon, a facilité – comme son nom l’indique – le transfert de créatures entre différentes versions de la série.

11 ans séparent les versions Rubis et Saphir des remakes Rubis Oméga et Saphir Alpha, autant dire une éternité dans le monde vidéoludique. Ces nouvelles versions embarquent donc les fonctionnalités qui ont fait le succès de ce début de 6ᵉ génération, tout en profitant d’une refonte graphique autant impressionnante que bienvenue et d’une histoire rallongée par l’épisode Delta, pépite dans son genre.

Les joueurs pourront profiter de belles nouveautés, à commencer par une assez flagrante… Petit indice sur les jaquettes des jeux : Groudon et Kyogre n’apparaissent pas sous leur forme habituelle. La Primo-Résurgence fait son apparition et permet – un peu à la manière de la Méga-Évolution – de booster les statistiques des Pokémon concernés. Pour les adeptes des concours, il sera possible d’apprendre de nouvelles attaques à Pikachu grâce à des costumes, prouvant si nécessaire que le plus célèbre des Pokémon électrique peut endosser tous les rôles !

Notons de plus l’arrivée du Poké-Multi-Navi, sorte de système GPS permettant de mettre la main sur des Pokémon rares, tout en voyant par zone parcourue quelle créature manque encore au Pokédex.

Plus de 40 leçons pour tous les dessiner… ou presque ! Comme son nom le laisse à penser, Pokémon Art Academy est un opus spécial de la série Art Academy, qui se focalise sur les créatures de l’univers Pokémon. Le titre se donne pour mission d’aider les joueurs à passer maître en dessin, avec plus de 30 Pokémon pour leur servir de modèle.

Dessins libres, dessins rapides, leçons et exercices, le joueur parcourra les niveaux pour perfectionner son crayonné et devenir un véritable professionnel de la représentation de ses monstres préférés.

On ne change pas une équipe qui gagne : l’adaptation de tout ce qui est possible aux couleurs des Pokémon ! C’est maintenant le plus célèbre des jeux de réflexion en solo – mélange de mots fléchés, de Sudoku et de Démineur – qui se voit envahi de monstres de poche.

Pokémon Picross est bien plus complet qu’on ne pourrait le craindre, avec un scénario, différents modes de jeu et des talents qui peuvent aider à la réalisation des tableaux. Tableaux qui, une fois complétés, permettront la capture du Pokémon concerné.

Croisement entre les univers de Tekken et de Pokémon, Pokkén Tournament est donc – comme on pourra légitimement s’y attendre – un jeu de combat en un contre un.

Commençons par ce qui fâche : si toutes les générations confondues comptabilisent 721 Pokémon, il faudra se contenter d’un roster de 14 créatures. Les joueurs pourront malgré tout compter sur 30 Pokémon de soutien pour leur combattant, répartis en 15 duos non modifiables. Les créatures pourront compter sur l’éclat synergique, un boost temporaire de puissance accompagné de la Méga-Évolution des Pokémon lorsque celle-ci existe.

19 arènes sont de la partie et accueilleront des combats en deux temps : des phases de terrain en 3D et des phases de duel en 2D, de quoi rassembler le meilleur des mondes Tekken et Pokémon.

Comment réussir à innover dans les jeux annexes, au bout de presque vingt ans et six générations particulièrement bien remplies ? C’est la question qui s’est très certainement posée dans les studios de Nintendo, Game Freak et The Pokémon Company. Et si le téléphone était la solution ?

Ça fait maintenant 15 ans que les Pokémon font largement partie de nos vies. Quinze années qui se fêtent par l’arrivée d’un nouvel épisode : Pokémon versions Noire et Blanche, qui réussit le coup de maître de ne toujours pas révolutionner le concept – ce qui serait peut-être mal reçu par les fans, d’ailleurs – sans jamais lasser.

Sont cette fois-ci annoncés 156 nouveaux Pokémon, gonflant le nombre de créatures existantes à 649, rien que ça ! Au sommaire des nouveautés, les saisons font également leur apparition, tout comme le Pokémon Dream World. Il s’agit d’une bouffée d’air sous forme de mode de jeu où le joueur sera chargé de tirer profit des rêves d’un Pokémon pour ramener des monstres de poche dans le “vrai monde”, grâce à des mini-jeux.

S’ajoutent à cela des fonctionnalités Wi-Fi qui étoffent largement les possibilités offertes par les jeux, ainsi qu’une évolution graphique loin d’être désagréable, même si encore perfectible.

Non, vous ne rêvez pas ! Il aura fallu attendre un peu plus de 15 ans pour que Nintendo se permette de nous offrir une suite à un épisode de la branche principale. C’est une première, et soyons honnêtes, c’est une réussite.

L’action prend place deux ans après les événements des opus précédents, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’en est passé, des choses.

Pokéwood, qui contrairement à ce que son nom laisserait penser, n’a rien à voir avec une forêt. Il s’agit en fait d’un gigantesque complexe cinématographique, où les films tournés permettront au joueur de recevoir des cadeaux des fans. La Galerie Concorde permet de donner vie à une grande place réunissant de nombreux commerces, qui peuvent être tenus par d’autres joueurs en ligne. Le online, parlons-en, puisque les missions Fiesta offrent la possibilité d’affronter une quantité ahurissante de joueurs, dans des missions aux multiples récompenses qui assurent une durée de vie aux titres assez impressionnante !

Notons la sortie simultanée de Radar Pokémon sur Nintendo 3DS, un logiciel associé à Noire 2 et Blanche 2 qui permet de capturer des Pokémon ou récolter des objets rares en réalité augmentée.

Quoi ? Comment ? Pas de rééditions ? Ni de remakes ? Eh bien, il va falloir les occuper, les joueurs, avant l’arrivée de la 6e génération ! Heureusement, Nintendo peut compter sur des valeurs sûres (plus ou moins) pour ne pas laisser la Pokémania retomber – mais… est-ce seulement possible ?

Capturer, dresser, évoluer. C’est une routine désormais bien ancrée dans la tête des joueurs. Pokémon Diamant et Perle ne révolutionne pas une recette qui fonctionne depuis presque dix ans, mais apporte juste ce qu’il faut de nouveautés pour satisfaire le plus grand nombre.

Temps et Espace sont au programme, imagés respectivement par les Pokémon Légendaires Dialga pour Diamant, et Palkia pour Perle. Incarnant Louka ou Aurore, le joueur pourra partir à la conquête de 107 nouveaux Pokémon dans la vaste région de Sinnoh, avec comme créatures de départ Tortipouss, Ouisticram et Tiplouf.

Et si l’évolution graphique n’est toujours pas celle attendue, la vraie déception réside dans l’écran tactile, qui n’est franchement pas exploité comme il le mériterait. Cependant, les possibilités offertes par la connexion Wi-Fi, la Pokémontre et les souterrains de Sinnoh suffisent pour ne pas lasser les plus blasés des joueurs.

Si la démarche a de quoi étonner, la sortie de différentes versions et rééditions est désormais une habitude parfaitement acceptée des joueurs, et même attendue. Il aura cette fois fallu un peu moins de deux ans pour que Nintendo sorte la réédition des versions Diamant et Perle: Platine, qui embarque quelques nouveautés.

Le Pokédex intègre maintenant 59 Pokémon supplémentaires – incluant des formes inédites de certains monstres de poche – tandis que deux nouveaux personnages sont de la partie afin de grossir le scénario de base. Et puisque l’on parle de scénario, le Monde Distorsion – et sa notion toute personnelle de l’Espace et du Temps – fait son apparition. Cet étonnant donjon abrite le Pokémon Légendaire Giratina dans sa forme originelle, tel qu’on le voit sur la jaquette du jeu, et justifie à lui seul l’achat de Pokémon Platine.

Or ? Argent ? Ces termes associés à Pokémon devraient vous parler… Oui, vous ne rêvez pas, Pokémon Or HeartGold et Argent SoulSilver sont bien les remakes des versions Or et Argent sorties dix ans auparavant au Japon. Et pour une fois, les ajouts et nouveautés ont de quoi faire tourner la tête, même aux moins fans !

Retour à Bourg-Geon – toujours élu meilleur nom de village en 2025 – avec Luth ou Célesta, le nouveau personnage féminin, qui auront à cœur de vaincre les 16 Champions de Johto et de Kanto, ainsi que les 5 Dresseurs d'Élite. Le héros pourra compter sur son équipe de Pokémon, et en particulier sur le tout premier, qui peut désormais se balader à ses côtés !

Le Pokéwalker – qui nécessiterait à lui seul un chapitre entier – la parfaite utilisation du stylet et la refonte graphique ne font que compléter la liste des raisons faisant de ces remakes des véritables must-have.

Basé sur le même gameplay que Pokémon Stadium, Battle Revolution échoue là où ses prédécesseurs avaient réussi : le contenu. Malgré la présence de onze arènes, avec leurs propres règles en plus de règles communes, cet opus ne propose ni mini-jeux, ni tournois, ni même un mode scénario permettant de varier les plaisirs.

Et si le Mode Combat DS permet d’embarquer des amis sur leur console portable dans l’aventure – avec des règles personnalisées en combat libre – la lassitude fait vite son apparition tant l’ensemble est répétitif.

Lorsque l’on atteint près de 500 Pokémon – 493, pour être précis – à capturer, la nécessité d’un espace de stockage commence à se faire ressentir. À l’image de Pokémon Box : Rubis et Saphir, My Pokémon Ranch servira donc à conserver bien à l’abri les Pokémon importés de Diamant et Perle.

Mais tout est habilement scénarisé. Ainsi, le ranch évoluera au même titre que votre espace de stockage, il sera possible de procéder à des échanges, de voir les Pokémon vaquer à leurs occupations… mais surtout, il sera possible d’obtenir un Mew !

Nintendo s'aventure maintenant du côté des beat'em all avec 256 "jouets" de poche à capturer ! Et si le dernier opus à télécharger n'a que peu enthousiasmé les foules, Pokémon Rumble croule sous les bonnes idées.

Faire le ménage est sensiblement le message de ce titre, puisqu'il conviendra de faire le vide autour de vous et de vos Pokémon en traversant différentes zones au sein de plusieurs ligues. Votre objectif ? Atteindre la Bataille Royale, qui n'est rien de plus qu'un combat général où se succèdent les affrontements de jouets Pokémon.

L'ensemble est déjà terriblement fun en solo, mais il prend toute sa saveur en multi, où jusqu'à quatre joueurs peuvent combattre.

Attendez… Nintendo n’avait encore jamais sorti de Party-Game à l’image des Pokémon ? Hélas, si c’est bien la première impression qui ressort de PokéPark Wii, un aspect primordial est manquant à l’appel : le multijoueur ! On repassera donc pour cette fois.

Le joueur incarne le désormais incontournable Pikachu, qui se sent visiblement chargé d’une mission divine lui soufflant de ramener l’ordre au PokéPark, en se liant d’amitié avec les Pokémon qu’il croise, par le biais de mini-jeux. Une fois une belle équipe rassemblée, direction les attractions pour encore davantage d’épreuves.

Si le titre ne convaincra pas les joueurs les plus adultes, il fera les beaux jours des plus jeunes, qui prendront plaisir à incarner la mascotte Pikachu dans des mini-jeux colorés.

Si vous aimez les suites, ce qui suit risque de vous plaire ! Pas besoin de longs discours, puisque ces opus reprennent les bases de leurs prédécesseurs. En plus de ça, ils sont suffisamment bons pour vous permettre de passer un bon moment !

Prêt à plonger dans l’action ? Car c’est bien ce que proposent les épisodes de la 3ᵉ génération Pokémon ! Avec Rubis et Saphir, il est désormais possible pour votre personnage – Brice ou Flora – de plonger et de rencontrer tout un nouveau bestiaire marin.

Les matchs en 2v2 font également leur apparition, tout comme les concours. Parce que si jamais vous aviez du temps à occuper dans votre planning de dresseur, faire concourir vos Pokémon afin de savoir qui est le plus intelligent serait votre priorité, évidemment. Vous auriez malgré tout tort de vous en priver, puisque la mécanique de jeu s’avère bien plus sympathique qu’initialement imaginé.

Et si le passage à la Game Boy Advance laissait espérer une évolution graphique plus marquée, ces titres restent des must-have qui gonflent le nombre d’entrées dans le Pokédex à 386, soit 135 nouveaux Pokémon !

À noter qu’un nouveau jeu de flipper – Pokémon Pinball Rubis et Saphir – directement inspiré des jeux est sorti quelques mois après, ainsi que Pokémon Box Rubis & Saphir, un système de gestion avec espace de stockage pour vos Pokémon.

Retour aux origines pour ces titres, qui remettent au goût du jour les jeux japonais Pokémon Rouge et Vert, les deux premiers opus de la saga. Comme dans leur version d’origine, ce sont Florizarre et Dracaufeu qui auront l’honneur de figurer sur les boîtes de jeu.

Graphismes modernisés, fonctionnalités actualisées, il n’y a cependant pas tant de nouveautés que ça à se mettre sous la dent… Un nouveau Pokémon de départ, l’apparition des Îles Sevii, des mini-jeux et quelques modifications çà et là suffiront toutefois à faire de ces remakes des indispensables pour les fans de Pokémon, bien souvent tentés par l’attrait de la collectionnite aiguë !

Au moins Nintendo aura attendu un peu plus de deux ans avant de sortir une réédition de ses hits, Pokémon Rubis et Saphir ! Fort d'une nouvelle mascotte – le Pokémon légendaire Rayquaza – le titre propose de multiples modifications au niveau du scénario, mais les nouveautés sont peu nombreuses.

La Tour de Combat devient Zone de Combat, qui englobe désormais six nouveaux bâtiments dans lesquels il sera possible d'affronter un Champion spécial : le Meneur de Zone. Le Parc Safari s'agrandit de deux zones, où il sera possible d'attraper des Pokémon de Johto. Il est cependant à déplorer la disparition de certains Pokémon qui ne pourront être obtenus qu'à partir d'un échange.

Cette réédition apporte tellement peu de contenu qu'il serait tentant de croire que Nintendo ne respecte pas réellement la passion qu'il a lui-même insufflée à ses joueurs. Mais, nous préférons nous dire que cet opus est à destination des nouveaux joueurs, c'est bien plus politiquement correct.

Changement d’ambiance dans l’univers Pokémon… Contexte plus adulte, plus sombre, puisqu’une organisation secrète – le Groupe Ombre – capture, “modifie” et utilise des Pokémon dans une optique assez peu avouable.

Première réelle aventure en full 3D, Pokémon Colosseum propose un mode Scénario où le joueur incarne Michael, accompagné de son amie Émilie. Un mode Combat est également prévu, pouvant accueillir jusqu’à 4 joueurs.

Les Pokémon Obscurs font leur apparition, créés par le Groupe Ombre qui les distribue pour faire régner le chaos. Car la petite particularité des Pokémon Obscurs, c’est que leur conscience a été bloquée, les rendant agressifs et violents, même envers les humains… Ce sera à Michael et Émilie de rétablir l’ordre et de mettre le Groupe Ombre hors d’état de nuire.

Un peu plus d’un an après la sortie de Pokémon Colosseum, une suite nommée “Pokémon XD : Le Souffle des Ténèbres” voit le jour. Dans cet opus, le joueur incarne Florent, un jeune garçon accompagné de son fidèle Évoli. Le Groupe Ombre est bien évidemment de retour, et… non, ils ne se sont pas assagis.

Ne manquerait-il pas un genre de jeu parmi tous ceux qui ont été explorés par nos amis les monstres de poche ? Oui ! Vous vouliez un jeu de course, le voilà ! Premier jeu Pokémon à débarquer sur la Nintendo DS, premier jeu de course, Pokémon Dash fait figure d’ovni, ne nous voilons pas la face.

Alors, réussite ou échec ? Avec pour seul personnage jouable l’électrique Pikachu, entouré de 15 autres Pokémon, différents modes de jeu sont disponibles, dont un multijoueur. Rien de bien extraordinaire sans ça, Pokémon Dash ne sera pas le jeu de l’année 2005, même si les fans seront encore une fois au rendez-vous.

Cet opus a au moins le mérite de suggérer l’arrivée de la 4ᵉ génération avec l’apparition du Pokémon Goinfrex.

Que de nouveautés pour ces titres ! Comme d’habitude, il existe deux versions du jeu, mais sur deux consoles différentes : une sur Game Boy Advance (Rouge) et l’autre sur Nintendo DS (Bleue). Quant au genre du jeu, il oscille entre action, dungeon-RPG et rogue-like… tout un programme ! Il s’agira pour le joueur d’incarner un Pokémon convaincu d’être un humain, chargé de secourir d’autres personnages dans des donjons générés aléatoirement, avec une équipe qu’il aura lui-même composée parmi les 380 Pokémon présents dans le jeu.

Sur le papier, la promesse est belle. Et elle l’est tout autant in-game, à vrai dire. Les premiers titres de la saga des “Donjons Mystère” ont le mérite d’apporter un vent de fraîcheur avec une aventure totalement différente de celles que l’on a l’habitude de vivre.

Nouvel opus qui sort de la branche principale et qui met à l’honneur l’utilisation du stylet de la Nintendo DS grâce à un système de capture inédit : le Capstick. Dans cette aventure RPG, le joueur incarne un apprenti Ranger qui doit accomplir diverses missions afin d’aider les habitants de Fiore. Pour ce faire, il peut compter sur les capacités des Pokémon qu’il parvient à rallier à sa cause ainsi que sur Posipi ou Négapi, en fonction du héros choisi.

Le nouveau système de capture apporte davantage de défis à ce titre, puisqu’il conviendra désormais d’entourer le Pokémon à capturer avec le stylet autant de fois que nécessaire. Et si cette nouveauté pourra rebuter certains puristes, elle reste très sympathique à utiliser en attendant l’arrivée de la 4ᵉ génération de jeux Pokémon.

Entre étrangeté et nouveauté qui n’en sont pas réellement, ce sont la Nintendo DS et la GameCube qui sont à l’honneur. Ces titres ne resteront probablement pas dans les annales, mais savent tout de même proposer un divertissement bienvenu.

Bye bye Kanto (enfin, presque), bonjour Johto ! Il y a un succès à confirmer, et c’est dans cette vaste région – trois fois plus grande que la précédente – que la deuxième série Pokémon compte le faire.

Si l’aventure consistera toujours à parcourir le monde à la recherche de créatures mystérieuses, les affronter avec vos Pokémon puis les capturer avec votre Poké Ball pour enfin affronter d’autres dresseurs, il y a du neuf au programme. De nouveaux Pokémon – 100 pour être précis – font leur apparition, et il faudra également compter sur des éléments de gameplay inédits et bienvenus.

Avec l’apparition du cycle jour/nuit, de nouvelles capacités et les éléments Acier et Ténèbres, il faudra aussi considérer… le sexe des Pokémon. Rien de graveleux, nous vous rassurons, nos monstres préférés peuvent désormais simplement être mâles ou femelles !

Savez-vous que lorsque l’on mélange de l’or et de l’argent, c’est du cristal qui apparaît ? C’est visiblement ce que veut nous faire croire Nintendo, avec la sortie de Pokémon Cristal. Cet opus n’est pas un nouvel épisode, mais une édition spéciale des versions sorties… sept mois auparavant. Un peu court pour une réédition.

Y a-t-il au moins quelques nouveautés à propos desquelles s’enthousiasmer ? Évidemment ! Il sera désormais possible de commencer l’aventure en incarnant un personnage féminin. Et si cet ajout ne change strictement rien à l’intrigue, au moins a-t-il le mérite de permettre davantage d’immersion pour les joueuses. Vous pourrez également rejoindre à un moment du jeu la région de Pokémon Rouge et Bleu, Kanto.

Mais la grande nouveauté de Cristal réside dans la recherche des origines du Pokémon Zarbi, cette étrangeté qui n’évolue pas et présente plusieurs formes.

On ne change pas une équipe qui gagne, puisque, en dehors des épisodes tant attendus par les joueurs, Nintendo capitalise au maximum sur l’univers des Pokémon. Ainsi, il n’y a, à ce titre, rien de bien neuf pour les titres Pokémon accompagnant cette 2ᵉ génération.

Bienvenue à Kanto, région désormais légendaire pour avoir accueilli – entre autres – les toutes premières péripéties des monstres de poche ! Ces premiers titres sont en réalité une adaptation mondiale des succès nippons Pocket Monsters Rouge et Vert, ainsi que de leur réédition Pocket Monsters Bleu.

Qu’il s’agisse de Pokémon Rouge et son Dracaufeu ou de Pokémon Bleu et son Tortank – tous deux sortis en octobre 1999 – les joueurs incarnaient pour la première fois un dresseur ayant pour ambition de devenir Maître Pokémon. Pour ces premières aventures de capture, d’entraînement et de combats épiques, c’est Red qui sera l’élu, soutenu par le désormais célèbre Professeur Chen.

Sortie quelques mois plus tard, en juin 2000, une édition spéciale Pikachu – appelée Pokémon Jaune – embarquait la mascotte légendaire de la saga dans une version modifiée de Rouge et Bleu, en couleur cette fois-ci.

Dans l’univers de Pokémon, tout est lié, et c’est Pokémon Stadium qui est le premier jeu à officiellement le prouver. C’est grâce au Transfert Pak que cette magie est rendue possible, puisque l’outil se branche à la manette et permet d’insérer une cartouche de Game Boy.

En transférant les Pokémon attrapés dans les séries Rouge, Bleu et Jaune, les joueurs peuvent les faire combattre sur leur Nintendo 64, dans des arènes 3D impressionnantes pour l’époque. Des mini-jeux sont également au rendez-vous, afin d’apporter un peu de diversité à l’ensemble déjà bien complet.

Si cet opus s’avère être un véritable objet de collection pour les aficionados de la franchise Pokémon, les autres joueurs pourraient bien s’en passer en raison de sa répétitivité.

Nintendo pense à tous les joueurs. Et parmi eux, il en existe sûrement qui n’aiment pas les jeux où des espèces de drôles d’animaux s’affrontent dans des combats violents… Comment les attirer malgré tout dans le monde des Pokémon ? Grâce au calme et à la sérénité dégagés par… un safari photo. Il fallait y penser, Nintendo l’a fait !

Pokémon Snap propose une expérience unique où les joueurs endossent le rôle d’un photographe, Todd, chargé de prendre des photos des Pokémon dans leur milieu naturel. Simple ? Détrompez-vous, puisque c’est le Professeur Chen qui vous envoie, et que celui-ci a une idée assez précise de ce qu’est LA bonne photo de Pokémon… Nourriture, Poké Flûte, différentes aides sont disponibles afin de les photographier tous !

Adeptes des jeux de cartes à collectionner, c’est pour vous le moment d’être happés par la Pokémania ! Les jeux vidéo Pokémon rencontrent un succès phénoménal, et les jeux de cartes Pokémon ne sont pas laissés de côté. Et si la Game Boy Color accueillait un jeu vidéo du jeu de cartes ? Oui, rien n’est trop pour Nintendo.

Aussi bien pensé pour les habitués que pour les nouveaux venus, la version jeu vidéo rend accessible l’univers des jeux de cartes sans pour autant en faciliter le fonctionnement. De quoi satisfaire tous les types de joueurs, d’autant que les cartes des Pokémon disponibles dans les trois premiers sets du jeu pourront être complétées par 27 nouvelles cartes spécifiques à la version vidéoludique.

Si ces quelques jeux de la première génération ont rencontré un franc succès grâce à l’expérience proposée, d’autres titres estampillés Pokémon ont également su se positionner dans des univers inattendus.

Initialement lancé comme JCC Pokémon Online, JCC Pokémon Live offre une plateforme en ligne pour jouer au jeu de cartes à collectionner Pokémon. Les joueurs peuvent construire des decks, affronter des adversaires et participer à des tournois pour démontrer leurs compétences stratégiques.

La série des jeux Super Smash Bros. accueille des Pokémon parmi ses combattants, permettant aux joueurs de contrôler des créatures emblématiques comme Pikachu, Lucario et Mewtwo dans des affrontements épiques contre d'autres personnages de l’univers Nintendo.

De son coté, Nintendo Badge Arcade propose aux joueurs la possibilité de gagner et de collectionner des badges représentant des personnages Nintendo – dont nos fameux Pokémon – via des mini-jeux de griffes. Ces badges peuvent être utilisés pour personnaliser l'écran d'accueil des Nintendo 3DS.